Contemporain, Thriller
XO Editions
484 pages
2017
RESUME :
«"L'art est un mensonge qui dit la
vérité..."
Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée
verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler. À la
suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un
écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux
écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et
respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par
l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant
derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie,
intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs
forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils
vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les
changera à jamais.»
NOTRE AVIS :
Le moins que l’on
puisse dire c’est que notre lecture du mois de mai a divisé les troupes. D’un
côté, il y a celles qui ont adoré et pour qui ce livre figure parmi les
meilleurs de l’auteur et de l’autre, celles qui n’ont pas accroché et dont la
lecture a été difficile voire pénible par moments.
Madeline Greene est une
femme fragilisée. Elle a traversée de nombreuses épreuves qui n’ont fait
qu’entacher sa joie de vivre et sa force passée. Pourtant sa curiosité, son
instinct de flic, son impertinence vont la pousser à passer outre sa fragilité
pour partir à la découverte de la vérité.
Gaspard Coutances est un
dramaturge taciturne, alcoolique, renfermé, exécrable et excédé. Il ne supporte
rien ni personne. Il se complait dans sa solitude et son addiction pour la boisson.
Il a un côté destructeur qui a nous a plus ou moins agacées. Même son travail,
pourtant souvent couronné de succès, ne lui procure plus autant de plaisir
qu’avant. Il sombre progressivement. Néanmoins, contre toute attente, il va
trouver un nouveau souffle avec l’histoire de Sean Lorenz. C’est lui qui sera à
l’initiative de l’enquête entreprise avec Madeline. A son contact, il va
progressivement sortir la tête de l’eau et reprendre goût aux choses simples de
la vie.
Comme évoqué plus haut,
l’écriture de Musso n’a pas fait l’unanimité et nos avis sont quasiment aussi
nombreux que nous avons été de personnes à le lire. On retiendra surtout une
certaine lenteur dans le début du récit et une histoire qui peine à se mettre
en place. Pour la suite, nous nous attendions à ce que l’intrigue centrale soit
axée autour de la recherche des tableaux disparus du peintre Sean Lorenz et
avons été quelque peu étonnée de la tournure du récit.
Si nous n’avons pas toutes
été convaincues par le style de Musso, notamment à cause de descriptions
parfois trop longues et laborieuses, nous ne pouvons lui ôter sa capacité à
créer une part de mystère dans son récit. Même si la formule du final
époustouflant et inattendu semble commencer à s’essouffler, nous avons été
plusieurs à être surprises soit par cette fin soit par le changement de cap du
récit.
Enfin, soulignons tout de
même que Musso a pour la première fois « recyclé » l’un de ses héros.
En effet, son personnage féminin principal n’est autre que Madeline Greene dont
nous avions déjà suivi les aventures dans un précédent roman, L’appel de
l’Ange paru en 2011. Si Musso a pour habitude de faire des clins d’œil à
d’anciens protagonistes, il n’avait jusque-là jamais donné de seconde vie à
l’un de ses personnages.
Un appartement à Paris ne nous a pas laissé
indifférentes. Que ce livre ait été un coup de cœur ou un flop total, il a eu
le mérite de faire débat. Bref, rien de mieux pour vous que de lire ce roman
pour vous faire votre propre opinion.
Bonne lecture!
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